Chercheur de chercheurs, entremetteur, docteur, « sorte d’animateur fou », chroniqueur, gourou, « lui c’est l’bouffon »¹, mister cocktail, go-beetween, organisateur de barbecues, « l’homme qui a un métier qui n’existe pas² »…
Voilà quelques rôles ou sobriquets qui m’ont été assignés durant ma carrière ! Je suis médiateur scientifique à l’Université de Bourgogne, directeur du Réseau des Experimentarium et co-coordinateur de la Nuit Européenne des Chercheurs en France.
Passé par les maths et l’éducation populaire, j’ai joint ces deux parallèles en faisant un DESS (Master2) de communication scientifique à Strasbourg en 2000 : un extraordinaire terrain d’expérimentation de la culture scientifique. Tout juste sorti – et après un stage au Palais de la Découverte – je prends en charge un projet d’espace de « Manip » pour l’Université de Bourgogne : l’Experimentarium.
Avec Daniel Raichvarg (prof. en info-com), nous changeons l’objectif de cet espace pour en faire un programme qui créé des rencontres avec des chercheurs. L’aventure Experimentarium démarre ! Elle sera la colonne vertébrale de mes activités professionnelles, et plus…
En 2003, je lance une émission radio : le microscope et la blouse.
En 2006, nous postulons à la Nuit Européenne des Chercheurs et je coordonne maintenant le projet Français avec Jérémy Querenet, de l’Université de Franche-Comté.
Vivant au milieu des chercheurs, j’ai pris le virus de la recherche et me suis lancé dans une thèse intitulée « La vulgarisation scientifique et les doctorants – Mesure de l’engagement / Exploration d’effets sur le chercheur ».
Ainsi, j’aime mélanger recherches et actions autour de l’art de la rencontre.
Durant cette semaine, je pars à Trois Rivières, au Québec, pour mener une formation à la communication scientifique. Au fil des tweets, je vous ferai part de cette expérience : former des chercheurs à raconter ce qu’ils font.
¹Ce qu’un enfant lucide avait dit lors d’une visite à l’Experimentarium pour décrire mon rôle de médiateur entre les chercheurs et les enfants !
²D’après un apprenti journaliste qui faisait mon portrait dès la 1ère année de ma carrière : le rôle de médiateur n’existait pas !